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“ Les projets financés par les banques internationales de développement semblent constituer des cibles faciles pour la corruption, peut-être parce que ces fonds sont perçus comme venant "de l'extérieur" et sont soumis à un contrôle externe relativement limité.
La corruption détourne peut-être 30 % des milliards de dollars dépensés chaque année pour les prêts au développement international. Il est important de noter que ce flux de trésorerie illégitime devient la principale raison pour laquelle des fonds sont demandés. Le désir de maintenir ce flux modifie la planification, la conception et la mise en œuvre des projets. Les caractéristiques du travail bureaucratique et personnel s'adaptent à ces systèmes corrompus et finissent par les renforcer".
Richard G. Dudle
La mangue pourrie : L'effet de la corruption sur les projets de développement international
LAGA a développé de nombreux outils financiers comme solution aux pratiques de corruption dans le secteur des ONG - mauvaise gestion, double financement pour le même projet, gonflement des coûts, détournement des fonds publics vers des intérêts personnels, réception d'argent pour des activités qui n'ont jamais lieu, et autres pratiques courantes.
LAGA n'utilise pas directement l'argent des donateurs. Elle utilise les flux de trésorerie et souvent des prêts pour fonctionner. Ce n'est que plus tard que l'argent des donateurs est "demandé" par le biais d'un système compliqué (bien que très responsable) de dépenses réparties sur des lignes budgétaires uniques. Nos dossiers financiers ne comprennent pas de vagues lignes budgétaires comme "atelier" ou "honoraires", mais décrivent l'activité exacte et sa justification, dans un format orienté vers l'activité et les résultats. Ce système permet d'éduquer à la responsabilité personnelle, dans un contexte où les ONG sont largement perçues par le public comme les "mines d'or" de la corruption.
LAGA considère que toute confidentialité concernant les fonds publics est immorale. Par conséquent, toutes les propositions de subventions, les budgets et les rapports financiers détaillés de LAGA sont ouverts au public.
LAGA maintient rigoureusement son indépendance. Plusieurs fois dans le passé, LAGA a choisi de rejeter le financement des donateurs lorsqu'elle estimait que le donateur essayait d'influencer sa politique, violait les principes de transparence ou essayait de prendre une commission non éthique sous le mot "frais généraux". LAGA exige de ses donateurs une transparence financière publique totale comme condition pour recevoir une subvention.
Les règlements de LAGA interdisent de recevoir des fonds de toute industrie liée au problème réel qu'elle est censée résoudre. D'ailleurs, elle ne crée aucune "collaboration" ou "partenariat" ni aucun autre soutien caché de cette industrie. Cette réglementation existe pour éviter les conflits d'intérêts, qui sont identifiés comme un problème majeur dans la collaboration entre les ONG et l'industrie.